After critique – Je vis dans une maison qui n’existe pas

Je vis dans une maison qui n’existe pas oscille entre la naïveté du conte pour enfant et la brutalité de la prose directe si caractéristique de l’écriture de Laurène Marx. Depuis les yeux du personnage de Nikki — entrée dans une grande colère et à la recherche de son calme perdu —, on pénètre dans la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs. Pour retrouver son chez-elle, aidée de Madame Monstre, des Tout-Petits et de Nuage le nuage, Nikki devra revivre les traumas de l’enfance et survivre à un monde où les personnes neuroatypiques n’ont toujours pas leur place. Cette pièce est leur refuge.

Billet pour la représentation de Je vis dans une maison qui n’existe pas du jeudi 5 décembre offert par le dispositif Carte Culture.

Journaliste, Thomas Flagel écrit dans diverses publications régionales et nationales. Il anime aussi depuis plusieurs années un atelier d’analyse de la création contemporaine et d’écriture critique en Arts du spectacle à l’Université de Strasbourg.

Une fois par mois, il choisit un spectacle (théâtre, danse, marionnette, performance) dans une structure culturelle strasbourgeoise. Le dispositif Carte Culture offre les billets du spectacle choisi. Après le spectacle, on t’offre un verre avec Thomas pour discuter du spectacle et confronter ton point de vue avec d’autres personnes ayant vu ce spectacle.